Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

saint remy - Page 5

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE NOEL

    Vanves a pris ses airs de vacances pour une quinzaine de jours et la trêve des confiseurs. Mais cette période de Noël et du Nouvel an n’est pas tout à fait pareil aux précédentes avec ce temps presque printaniers, cette douceur incroyable, qui fait par exemple, que les courts de tennis en terre battue sont toujours praticable et utilisé au PMS A.Roche, que les vanvéens restés dans notre commune, profitent encore des terrasses de café lorsque le soleil fait son apparition comme ce fut le cas Samedi. Lorsqu’ils ne vont pas faire les courses de Noël, beaucoup s’y étant pris un peu plus tard qu’à l’habitude à cause des attentats du 13 Novembre qui les ont fait déserter les magasins parisiens et alentours. Le Marché, samedi matin était aux couleurs de Noël, avec un maire qui jouait les péres Noël entouré de ses adjoints Goloubtzoff, Vertanessian et Toubiana. L’association Saint Vincent de Paul de Saint François terminait sa distribution de colis de Noël à plus d’une quarantaine de vanvéens qui fêteront Noël seul ou sans moyens qui avait débuté voilà plus d’une semaine. Expograph Vanves égalisait avec Orange ( 2 – 2)  en fin d’après midi sur le terrain d’honneur du PMS André Roche avant un buffet dinatoire entre joueurs chez Expograph, avec un coach (Jean Royer) ravi

     

    Jeudi 24 décembre

    A 18H30 à Saint Remy : Messe de Noëm

    A 20H à Saint François d’Assise : Messe de la nuit de Noël avec chants gospel

    A 21H30 che lesBénédictines : Vigie de Noël suivi de la Messe de minuit à 23H

    A 23H à  Saint Remy : Messe solennelle de la nuit de Noël

    A 23H che lesBénédictines : Messe de minuit

    Vendredi 25 Décembre   

    A 10H à Saint François : Messe de Noël

    A 10H30 Chez les Bénédictines devanves : Messe de  Noël

    A 11H15 à Saint Remy : Messe de Noël

  • RENCONTRE AVEC BERTRAND AUVILLE, NOUVEAU CURE DE VANVES : « C’est mon 2éme poste de curé, ma 3éme paroisse »

    « Me voici curé de Vanves ! » écrivait le pére Bertrand Auville dans le numéro de « Sel et Lumière » de Rentrée voilà presque un mois. Il succède au pére Vincent Hautecoeur et sera installé officiellement Dimanche par Mgr Aupetit, Evêque du diocèse des Hauts de Seine, lors de la messe à Saint Remy à 10H30. Ce soir, il donnera à Saint François une conférence sur « cette église que j’aime » à 18H, célébrera à 19H les Vêpres solennelles de la fête de Saint François qi se clôturera par un buffet partagé. A cette occasion, le blog Vanves Au Quotidien a rencontré le père curé Bertrand Auville

    Vanves au Quotidien - A la différence de votre prédécesseur pour qui c’était son premier poste n’arrivez-vous pas déjà avec  une expérience dans cette fonction de curé ?

    Bertrand Auville : « Je suis prêtre depuis 15 ans. La première année était consacrée aux études, l’Evêque m’ayant demandé de terminer une formation pour avoir une maîtrise de théologie. J’ai été ensuite vicaire à Montrouge et aumônier de lycée en parallèle pendant 6 ans, puis curé à Garches pendant 8 ans avec deux autres responsabilités diocésaines  : La pastorale des jeunes adultes  (18-30 ans) avec groupes de prières, camps, pélerinages, rassemblements…et le service des vocations qui a une double fonction : accueillir les demandes de candidats au séminaire et discerner à travers des méthodes et des groupes d’accompagnements s’ils entrent ou pas ; et faire la promotion des vocations, ce qui suppose conférences prédications, dans des écoles, des paroisses…  C’est mon 2éme poste de curé, ma 3éme paroisse

    VAQ - En quoi vos expériences précédentes vous aideront dans cette nouvelle charge ?

    B.A : « Prêtre est un état et curé est un métier. Quand on est prêtre c’est un état de vie, mais il y a plusieurs « métiers » qu’on exerce : aumônier de lycée n’est pas la même chose qu’aumônier d’hôpital, prêtre au fin fonds d’une contrée pas chrétienne n’est pas la même chose qu’être curé à Versailles dans la paroisse du centre ville. Curé est donc un métier que j’ai déjà exercé et que je continue à exercer. En même temps, chaque paroisse a son histoire due à la sociologie des habitants, aux prêtres qui les ont marqués d’une manière ou d’une autre, aux engagements différents qui ont pu être pris au travers des décennies précédentes. On constate par expérience et parce qu’on s’y est préparé, que les paroisses ne sont pas interchangeables. La paroisse de Vanves a son histoire, Garches avait la sienne, le père Auville a son histoire, le père Hauttecoeur avait la sienne. 

    VAQ - Quelles sont les différences justement entre  Vanves et Garches ?

    B.A. : « Sociologiques car Garches fait partie des villes les plus bourgeoises des Hauts de Seine, dans cette espèce de couronne d’or constituée par  Marnes La Coquette, Vaucresson, Ville d’Avray. A Garches, ce sont des capitaines d’industries, des patrons de salles de traidings,  une bourgeoisie d’affaires plutôt qu’à l’ancienne comme à Versailles qui n’est pas très loin. Vanves est une ville plus mêlée, quoique le prix de l’immobilier faisant la loi, il y a une tendance à l’embourgeoisement comme beaucoup de villes de notre département. Mais à Vanves, nous jouxtons Paris, et il y a un bien plus grand turn-over de population que dans des villes comme Garches, où ses habitants s’installent pour dix ans. A Vanves, un jeune couple, ce qui est souvent le cas, y demeure 2 à 3 ans car il vient du 15éme et franchisse le Périph avec un enfant, pour aller ensuite plus loin lorsqu’ils en a d’autres. Pour la construction d’une vie paroissiale, c’est un élément à prendre en compte. On ne fait pas le même travail avec des gens qui sont là pour 2 ans que pour 10 ans.

    VAQ – Avez-vous ressenti déjà l’aspect convivial propre à la paroisse de Vanves ?

    B.A. : « Je trouve, peut être par rapport à d’autres paroisses, qu’à peu prés, toutes les personnes qui pratiquent, ont une activité quelle qu’elle soit dans un groupe, un service, un mouvement…  Ce qui est peut être plus marquant que dans une autre paroisse où il y a davantage de « consommateurs » d’activités paroissiales. Mais toute médaille va un revers : des activités tout azimuth se développent, quite à être très proches ou similaires. Peut être faudrait il que les adhérents à ses différents services et groupes se connaissent, arrivent à faire connaître ce qu’ils font avant d’imaginer créer quelque chose de nouveau

    VAQ- A peine arrivé, certains paroissiens s’inquiètent de ne pas avoir un curé à plein temps  ?

    B.A. : «Curé on l’est à plein temps. Je ne suis pas moins curé quand je suis en vacances que lorsque je suis ici. Le curé est comme le père de famille ! Il est celui qui prend soin de ceux qui lui sont confiés. Que des enfants soient à ses côtés, ou éloignés en colonie de vacances, il n’en reste pas moins père de famille. Comme le curé qui est en charge d’âme, de ceux qui lui sont confiés, c'est-à-dire ses ouailles. Il se trouve que l’évêque m’a confié deux autres missions qui font que je ne serais pas à plein temps à Vanves pour les activités strictement paroissiales. 

    VAQ - Quelles sont ses missions que vous a confiées Mgr Aupetit ?

    B.A. : « C’est le service des vocations pour une année, et un service nouveau que nous essayons de créer en ce moment de relations entre l’église et le monde politique  Nous avons 3 axes principaux : Tout d’abord s’occuper des élus chrétiens depuis les conseillers municipaux jusqu’aux députés … pratiquant, engagés en politique et dans l’église. L’idée est d’assurer une aumônerie, un coaching pour employer un mot plus moderne, de ses élus chrétiens, à leur demande, d’avoir des groupes de réflexions, relire leur pratique, suivre quelques formations concrètes. Ensuite, prendre acte que l’église sur un certain nombre de sujets sociétaux, travaille, réfléchit et produit des réflexions souvent pertinentes.  Enfin, faire se connaître et se rencontrer les acteurs de la vie chrétienne et les acteurs de la vie politique, ce qui passera par l’organisation peut être une fois par mois, d’un petit déjeuner avec 2 ou 3 élus, 2 ou 3 prêtres ou responsables d’églises, pas toujours les mêmes, un conférencier… pour apprendre à réfléchir ensemble,  à se connaître et à se dédiaboliser.

    VAQ – Le Pape François a beaucoup  incité  à aller dans les périphéries !  Qu’est-ce que signifie les périphéries pour Vanves ?

    B.A. : « Il me semble que ce qui doit présider à mon action, est de considérer la paroisse comme un centre avec des cercles concentriques qui gravitent autour. Le centre est le Christ qui réunit ses disciplines pour les nourrir de son eucharistie et de sa parole. C’est le noyau dur des chrétiens pratiquants et engagés ou militants. Ce noyau dur, comme c’était le cas des apôtres, est fait pour être envoyé vers les périphéries. C’est le rayonnement missionnaire que la paroisse doit avoir. Elle ne peut s’en extraire, se contentant de « faire vivre le cheptel ». Il faut se demander quelles sont nos capacités, nos moyens et les périphéries qui existent et qui ne sont pas forcément les mêmes partout. Il y a ainsi un second cercle avec les gens qui sont présents occasionnellement à Pâques, la Toussaint, Noël, pour un deuil, un mariage, un baptême, une première communion… et auquel il faut apporter un intérêt absolu.  Il y a enfin un ou plusieurs cercles de gens qui ne sont pas là du tout, soit parce qu’ils ne sont pas chrétiens, soit parce qu’ils ont une autre confession… Et là, il faut trouver les moyens de les rejoindre parce que notre foi ne peut pas, ne pas nous pousser vers eux. Ce qui passe par des actions caritatives, mais aussi par une contribution à la réflexion sur l’écologie notamment, par une connaissance mutuelle, un regard différent  porté les uns sur les autres… 

    VAQ – Dans une paroisse comme Vanves, que peut on faire pour venir en aide aux Réfugiés en cette période ?

    B.A. : « Ce sujet est d’une complexité absolue !  j’ai souhaité tout d’abord qu’on ne se désintéresse pas du sujet évidemment. Ensuite que l’on travaille en partenariat avec la mairie – le maire a créé une cellule qui permettra le jour où il y aura quelque chose d’être prêt – et la paroisse apportera son concours comme elle le pourra à ce qui se fera. Ensuite l’évêque a créé une structure récemment pour essayer de voir ce que nous, chrétiens, nous pouvons faire. Il a dégagé une ligne de crédits et nommé un chargé de mission qui aura pour but de voir ce qui existe comme réalité dans certaines paroisses, de faire un partage des bonnes pratiques, et insuffler quelques initiatives. Je ne veux pas que l’on se lance, la fleur au fusil, et n’écoutant que son bon cœur, à faire tout et n’importe quoi. Je crains que ce ne soit pas efficace. On n’a pas les reins assez solide pour le faire, et qu’au final qu’il n’y ait qu’un coup d’épée dans l’eau éphémère. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait beaucoup de communication là dessus, mais on travaille, on se concerte avec la ville, le diocèse. J’ai reçu des propositions de paroissiens, mais il ne s’agit pas que de donner un logement, car il y a des questions d’accompagnement au niveau administratif, social, sanitaire… à organiser.

  • ENQUETE SUR LES PAROISSIENS DE VANVES : 36/45 ANS, 3 ENFANTS, CONFIRME, PRATIQUANT, OUVERT, CONVIVIAL ET ACCUEILLANT

    Le profil du paroissien vanvéen type est  une femme confirmée, pratiquante et enseignante, âgée de 36-45 ans, avec 3 enfants, venant à la messe tous les dimanches, donnant au denier du culte. C’est le résultat d’un sondage réalisé durant les fêtes de Noël et du nouvel an lancé par l’EAP (Equipe d’Animation Paroissiale) pour mieux connaître les paroissiens de Vanves. Elle a reçu 239 répondes soit plus du tiers des paroissiens adultes estimés. Une courte sythése a été remis à Mgr Aupetit, Evêque du diocése des Hauts de Seine et distribué à la sortie de la messe de Saint Remy qu’il a célébré, le 18 Janvier dernier. « Ces quatre pages ne représentent qu’une courte synthése de toutes les réponses ». Le pére Vincent Hauttecoeur a pris l’engagement de présenter d’une manière plus approfondie ces résultats.

    Selon les premiers résultats, les paroissiens, sont à 98% français, 6% d’origine étrangère, 97% vanvéens. Les retraités sont les plus nombreux (39%) et chez les actifs, plus de la moitié sont cadres (56%), les employés représentant 31% : 11% sont dans l’enseignement, 10% dans le secteur bancaire ou les assurances, 9% dans le secteur de la santé, 8% dans l’informatique/Internet/télécom, 8% dans la fonction publique. La situation matrimoniale montre une très grande majorité de couples, en particulier de jeunes couples mariés. Pour plus de 93% des couples, le conjoint est catholique, 16% n’étant pas pratiquant. 81% des paroissiens ont au moins un enfant, plus de 60% entre 2 et 3, le nombre d’enfants allant jusqu’à 9. Et 4% élévent des enfants qui ne sont pas les leurs. 

    69% des paroissiens sont confirmés, 56% viennent à la messe à Vanves depuis 11 ans, 6% étant là depuis moins d’un an. 67% viennent à la messe tous les dimanches, 22% 2 à 3 fois. Et 8% une fois. Seuls 19% vont à la messe au moins une fois en semaine, 3% y allant tous les jours. Prés de trois quart (74%) prient au moins quelquefois par semaine, la majorité (48%) tous les jours. Une courte majorité (51%) est engagé dans des activités paroissiales : les diners 4x4 et la kermesse sont les plus plébiscitées, suivie par l’Aumonerie de l’enseignement catholique et le  cathéchisme. 63% donnent au denier du culte. Ses paroissiens ont fait part leurs souhaits : Une église qui prie et qui célébre (messes, liturgie, sacrements, temps de prière),  qui accueille et  qui transmet sa foi (éveil à la foi, catéchisme, aumonerie, formation). Une église solidaire (Secours Catholique, Saint Vincent de Paul, CCFD, Veilleurs de proximité…) et qui partage sa foi (groupe de réflexion, mouvements d’église).

    Ces paroissiens ont ensuite répondus  à des questions concernant les missions de l’Eglise qui sont au nombre de trois – annoncer la parole de dieu, Célébrer le christ en Eglise, Servir le prochain – tant à Vanves que dans le diocése de Nanterre, pour l’Eglise en France et dans le monde. Nous nous en tiendrons à notre commune : « Aller vers ceux qui n’osent pas prendre contact avec la paroisse et qui ne font pas la démarche d’aller à l’église, aller à la rencontre de ceux qui ne savent plus se poser la question de la foi, s’adresser aux blessés de l’Eglise pour les faire revenir au Christ, accorder plus d’attention, à ceux qui sentent exclues ou en marges (ruptures et recompositions familiales, handicaps…), attirer les non pratiquants, les « perdus de vue » chrétiens, développer une communication plus moderne (réseaux sociaux, facebook, vidéo) et rayonner de manière plus visible en communiquant plus sur les parvis de nos églises » pour la première mission.

    Pour célébrer le Christ en l’église, ils proposent notamment de « continuer à servir aussi bien le beauté de la liturgie et à proposer des célébrations fraternelles, simples et joyeuse, faire découvrir l’importance de la prière, aider à faire comprendre la liturgie et à y entrer de façon plus joyeuse, organiser plus de veillées, de processions et de pélerinages, des chemins d’oraison et des lectio divina, renforcer les liens avec les congrégation se développer le dialogue oécuménique ». Enfin, pour servir le prochain, ils suggérent de « veiller à maintenir une communauté sincérement fraternelle, ouverte accueillante et atentive à tous, accueillir tous les paroissiens en mettant l’accent sur les personnes isolées et ceux d’origine étrangère, aller à la rencontre des personnes les plus pauvres, développer des réseaux d’entraides au sein de la paroisse, se rapprocher de la municipalité et des associations pour mieux se connaître et aller au devant de toutes formes de pauvretés, mobiliser les jeunes paroissiens dans ces services et poursuivre les actions intergénérationnelles »

    Ces paroissiens confirment le constat effectué par le pére curé Vincent hauttecoeur : « Il y a une culture de la kermesse et de la convivialité à Vanves. C’est une dimension assez importante dans les paroisses de Vanves que ce temps de la convivialité et de l’accueil. Mais la dimension de l’implication dans la vie communale est tout aussi importante ». Ainsi les paroissiens de Vanves, forme une communauté ouverte aux autres, conviviale, participante.. qui n’a pas tendance à se refermer, surtout à la suitre des événements vécus ses derniers temps.